Adoption - infos

Publié le par Céline

 

Il y a environ 3 semaines, le MINAS (ministère des affaires sociales) à Kribi nous a appelé, car une dame était passée voir le MINAS, pour dire qu'elle allait accoucher à la mi-juillet et qu'elle allait abandonner son enfant, faute de moyen financier pour l'élever et que le père biologique avait disparu, car ses parents sont décédés, ainsi que ses grands-parents.
Nous avons réfléchi à l'idée d'accueillir cet enfant durant 1 année et lors de nos 10 ans de mariage, en août 2013, de faire une procédure d'adoption au Cameroun. Pour le délégué du MINAS, cela semblait tout à fait possible, car la loi camerounaise met aux futurs parents adoptant la garde des enfants avant les procédures pénales pour l'adoption définitive. Nous avons bien réfléchi et aussi eu des informations sur les motivations de la mère à abandonner son enfant (elle ne savait pas que des blancs souhaitaient adopter, ce qui était primordial pour nous, car on nous propose presque chaque semaine des enfants à adopter, car on est blanc). Nous avons donc été de l'avant dans ces démarches et sommes allés rencontrer notaire, la procureur, le président du tribunal pour avoir toutes les informations. Mais, ils se renvoient tous la balle et personne ne veut signer un document officiel de garde de l'enfant en attendant nos 10 ans de mariage pour pouvoir l'adopter par la suite. La procureur est une dame super, qui a été franche et honnête avec nous.
Nous avons donc renoncé à poursuivre dans cette voie. La procureur nous disait qu'on pouvait aller au Nord si jamais.

Après ce "faux-espoir", qui fait suite à celui l'année dernière avec les jumelles, nous avons décidé de nous protéger et de ce fait de ne pas aller au Nord (nous n'avons pas non plus particulièrement à coeur cette région en plus) et d'éviter à nouveau des faux-espoirs. En plus, nous pouvons constater que lorsque nous aurons nos 10 ans de mariage, ça sera certes plus facile, mais avec quand même pas mal d'obstacle (selon la procureur).

Toujours dans cette idée de se protéger, nous avons réfléchi et comme nous avons l'Afrique à coeur, nous pensons passer par une filière, soit une association. Nous avons parfois l'impression de manquer de recul pour prendre les bonnes décisions en s'occupant nous-même des démarches. Nous passerons donc peut-être par l'Ethiopie et une association Suisse pour adopter un ou des enfants.

 

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