Notre virée à Akom ll

Le 19 février

Alors nous sommes de retour de Akom2, un village qui se situe à 90 kilomètres environ de Kribi. Nous sommes allés voir un Centre pour Badgéli, dit les « pygmées ». Sur la route Kribi-Akom2, se situe pluiseurs villages Bagéli où les enfants ne sont pas scolarisés. La FONDAF, qui est déjà présent à Bipindi, à 65 km de Kribi a ouvert un deuxième centre à Akom, pour 24 enfants Bagéli, qui vont ensuite à Akom2 à l’école. Cela permet aux enfants d’être scolarisé, ils n’étaient encore jamais aller à l’école. Ils ont entre 7 et 14 ans.

Il y a deux adultes, un couple qui les encadrent, ils vivent là avec leur enfant qui a 3 ans. Ce foyer permet à ces enfants, qui pour certains habitent à 30-50 km d’Akom2, de venir à l’école, c’est vraiment un truc super. On voulait faire du kinball avec eux, mais malheureusement, l’éléctricité n’était pas assez puissante pour gonfler la balle, ça sera pour une prochaine fois. Alors nous avons sorti notre imprimante photo avec accu et fait des photos des enfants et les avons imprimés. Ils étaient tous très content de voir cela, car c’est pas courant à Akom2.

On a dormi dans une auberge à Akom2, il y a en fait deux auberges dans le hameau (pour les suisses) et la ville (pour les camerounais). Au centre du hameau, il doit y avoir 4-5 bars et environ 500-1000 habitants à Akom, mais c’est très sympa. Dans l’auberge, vous verrez les photos, il y avait tout prévu dans la chambre pour les toilettes, mais aucune toilette. On devait faire le tour de l’auberge pour aller aux toilettes. Mais comme il n’y avait pas l’électricité à Akom2 depuis 4 jours, il y avait des sceaux d’eau. La nuit, nous entendions les coqs, qui se parlaient entre eux (criaient entre eux), alors la nuit a été un peu agité, mais c’est ce que nous aimons aussi avec Céline.

Sinon, avec Céline et la directrice du Centre, Johanne, qui était avec nous, nous sommes allés souper chez le vice-préfet d’Akom2, samedi soir. Nous avons passé une excellente soirée, où nous avons mangé pour la première fois, avec Céline, du singe. C’était délicieux et c’est pas des conneries. On apprend à manger de nouveaux mets, c’est cool.

Peut-être vous vous demandez pourquoi Akom2, parce que il exite Akom1, qui est environ 35 km avant, et c’est aussi un hameau ou une ville, à choix.

On attend notre salon depuis le 13 février, mais bon, il est en retard, on passe tous les jours pour voir où ça en est et ça avance plus ou moins, enfin plutôt moins. Mais le gars nous a dit que pour lundi à 16h, ça devrait jouer (donner pour les camerounais). Alors on verra demain ce que ça donne.